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Mme Élisabeth Lamure attire l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur le mécontentement des techniciens de laboratoire quant à leur prime de nuit et le classement de leur profession en catégorie B « inactive ».
Par rapport aux infirmières, les techniciens de laboratoire ont, d'une part, les mêmes pénibilités et les mêmes risques (travail de nuit, jours fériés, manipulation de produits à risque chimiques ou infectieux…) et, d'autre part, la même évolution de carrière, échelons et grade, mais ne sont pas classés en catégorie B « active ».
De plus, en faisant partie d'une équipe de « nuit/ jour » tout comme de nombreuses infirmières avec les mêmes obligations horaires, leur prime de nuit s'élève à 9,6 euros brut pour une nuit de 12 heures. En comparaison, pour une même nuit, une infirmière perçoit cette prime de 9,6 euros et une prime de permanence de nuit de 21,8 euros, soit un total de 31,4 euros.
En conséquence, elle souhaiterait savoir si le Gouvernement envisage de prendre des mesures afin que les techniciens de laboratoire obtiennent le classement de leur profession en catégorie B « active » et une majoration de leur prime de nuit.
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