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Madame Marie-Christine Blandin souhaite interroger Monsieur le ministre des affaires étrangères et européennes sur la politique française au Myamar (liberté démocratique et développement économique). Elle reprend ses propos, tels que relatés dans le rapport de BK CONSEIL le 29 septembre 2003, page 18, concernant la politique de la société TOTAL en ex-Birmanie : « comment pourrions nous continuer à nous prévaloir des idéaux des Droits de l'Homme, nous affirmer les chantres de la démocratie quand une femme, Prix Nobel de la Paix, victorieuse d'une consultation électorale nationale, est détenue sans raison et que son pays reste muselé ? (extrait de «Relation d'un voyage et de la découverte d'une industrie muette »).
Aujourd'hui en situation de mettre en œuvre une politique internationale française qui conjugue respect des Droits de l'Homme et développement partagé, elle lui demande comment il compte intervenir pour mobiliser, tant à l'échelon européen qu'international, pour qu'enfin Aung San Suu Kyi puisse être libérée et exercer son mandat de Présidente.
Ici, en particulier en France, quand une grande entreprise française comme TOTAL continue de travailler en partenariat avec une junte qui rejette les principes fondamentaux de respect des droits humains et que cette même entreprise a, devant l'opinion publique, été reconnue coupable et en devoir d'indemniser des populations Karen, déportées, mises en esclavage pour le développement même de ce partenariat ?
elle souhaite savoir comment il compte éclaircir ce débat et mettre en action les principes fondamentaux de droit humain auxquels il adhére.
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