M. Richard Yung attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères et européennes sur le transfert d'une subvention d'équipement du ministère des affaires étrangères, destinée à l'acquisition d'un local pour l'Alliance française d'Auckland, dont s'est fait l'écho la presse néo-zélandaise (Le New-Zealand Herald du 14 mai 2007).
Il semblerait que le conseil d'administration de l'Alliance française d'Auckland ait décidé de transférer une partie de cette subvention à l'Alliance française de Christchurch.
Il demande à M. le ministre de préciser ce qui s'est passé et dans quelle mesure le ministère des affaires étrangères est engagé et quelles mesures ont été prises pour remettre de l'ordre dans ce dossier.
Une demande de subvention immobilière a été présentée par l'Alliance française d'Auckland en 2004 pour permettre une expansion de ses activités. Début 2005, une subvention de 250 000 euros lui a été accordée par le ministère, pour un projet d'un montant légèrement supérieur à 700 000 euros. La situation du marché immobilier n'a pas permis à l'Alliance de réaliser le projet initial. Elle a finalement acheté, au second semestre 2006, un local qui répondait à ses besoins, situé dans le bâtiment où elle est déjà locataire, pour un montant de 270 000 euros. Début 2007, l'Alliance française de Christchurch, confrontée à des difficultés immobilières, a souhaité elle aussi, bénéficier d'une aide du ministère. L'Alliance française d'Auckland n'ayant pas d'autre projet immobilier à court ou moyen terme, il lui a été demandé de bien vouloir rétrocéder une partie des fonds dont elle avait bénéficié grâce à un projet beaucoup plus ambitieux, sous forme de donation à l'Alliance française de Christchurch. Le comité de l'Alliance française d'Auckland a voté en faveur de la donation à l'Alliance française de Christchurch par huit voix contre une lors de sa réunion du 19 mai 2007. La subvention immobilière du ministère, versée début 2005, aura ainsi bénéficié à la fois à l'Alliance française d'Auckland, à hauteur environ de 125 000 euros et à l'Alliance de Christchurch pour un même montant. Le réseau des Alliances françaises en Nouvelle Zélande et aux îles Cook se porte bien. Il compte douze associations, dont sept alliances enseignantes. Les cours de français ont partout progressé, et tout particulièrement à Wellington où le nombre d'étudiants et celui des heures vendues ont plus que doublé entre octobre 2005 et avril 2007. Les trois principales alliances du pays (Wellington, Auckland, Christchurch) sont désormais propriétaires de locaux modernes et fonctionnels à la hauteur de leurs ambitions.
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