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Mme Sylvie Desmarescaux attire l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur l'exercice illégal de la profession de masseur-kinésithérapeute. Bien que l'article L. 4321-1 du code de la santé publique confirme l'exclusivité de la pratique du massage aux masseurs-kinésithérapeutes, de nombreuses dérives à cette réglementation ont lieu. Ce phénomène est d'autant plus inquiétant qu'il peut s'agir autant de dérives sexuelles que de dérives sectaires, par le biais notamment de formations « professionnelles » de réinsertion sociale qui utilisent le massage comme vecteur de communication.
Par ailleurs, le massage est un acte médical et les risques d'accident sont réels lorsqu'il n'est pas pratiqué par un professionnel. Seule la profession de masseur-kinésithérapeute est habilitée à évaluer au travers d'un bilan préalable (obligatoire) les éventuelles contre-indications ; en effet, en cas d'incident, les préjudices subis ne sont couverts par l'assurance du praticien que si celui-ci est masseur-kinésithérapeute.
En conséquence et face notamment au développement du commerce du bien-être et aux inquiétudes légitimes des masseurs-kinésithérapeutes, elle lui demande quels sont les moyens mis en œuvre pour respecter la réglementation en vigueur.
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