Question soumise le 12 juillet 2007

M. Roland Courteau expose à Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports que chaque année, environ, 50 000 personnes sont victimes de mort subite suite à une fibrillation ventriculaire.

Or, il est démontré que la vie d'un grand nombre de victimes pourrait être préservée grâce à l'utilisation dans des délais très courts, d'un défibrillateur cardiaque. Pour l'heure, il semble que très peu de victimes en réchappent (seulement 3 %) faute d'intervention, dans les minutes qui suivent.

Il lui demande donc de bien vouloir lui faire connaître son sentiment sur cette question essentielle et les solutions qui selon elle, peuvent être mises en œuvre.

Réponse émise le 13 septembre 2007

Conscient des progrès qu'une large utilisation des défibrillateurs cardiaques peut apporter aux victimes d'une crise cardiaque, son prédécesseur avait signé le 4 mai dernier le décret n° 2007-705 relatif à l'utilisation des défibrillateurs automatisés externes par des personnes non médecins. La ministre de la santé, de la jeunesse et des sports a pris bonne note des attentes en matière de prévention et de prise en charge de la mort subite, en particulier chez les enfants et adolescents. La proposition d'instaurer une journée de prévention sur ce thème a été soumis à l'examen des services spécialisés de la direction générale de la santé.