M. Bernard Murat attire l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur les vaccinations dites « anti-cancéreuses ». Actuellement deux vaccins « anti-cancer » sont commercialisés en France : le vaccin contre le virus de l'hépatite B permettant de se prémunir de l'apparition d'un cancer du foie et le vaccin contre certains papillomavirus pour les cancers du col de l'utérus. Or, les interrogations sont nombreuses sur l'efficacité réelle de ces vaccins et sur les effets secondaires observés après vaccination. Il lui demande donc son sentiment sur ces questions.
L'hépatocarcinome survient presque toujours sur une maladie hépatique, cirrhose dans plus de 90 % des cas ou hépatite chronique virale préexistante, au terme d'une évolution de deux à trois décennies. L'hépatite B peut donc représenter un facteur de risque d'apparition du cancer du foie. Depuis la mise sur le marché des vaccins contre le virus de l'hépatite B environ 33 millions de personnes ont été vaccinées en France. La vaccination est aujourd'hui surtout recommandée chez les personnes à risques. L'évolution de la couverture vaccinale depuis 1998 jusqu'à ce jour montre des taux de vaccinations insuffisants, voire faibles chez le nourrisson (< 30>
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