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Yves Krattinger
Question écrite N° 2534 au Ministère de la santé


Risques éventuels des vaccinations dites « anticancéreuses »

Question soumise le 15 novembre 2007

M. Yves Krattinger appelle l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur les éventuels risques engendrés par la généralisation de deux vaccinations dites « anti-cancéreuses ». Actuellement deux vaccins relevant de cette catégorie sont commercialisés en France : le vaccin contre le virus de l'hépatite B, permettant de se prémunir de l'apparition d'un cancer du foie, et le vaccin contre certains papillomavirus humain (HPV) à l'origine de cancers du col de l'utérus. En mars 2007, le Conseil supérieur d'hygiène publique de France (CSHPF) a appelé à la vaccination généralisée des jeunes filles âgées de 14 ans contre les infections virales sexuellement transmissibles dues à des papillomavirus humains de différents types. Or, comme pour la vaccination contre l'hépatite B, les interrogations demeurent nombreuses quant à l'efficacité réelle de ces vaccins et quant aux effets secondaires observés après vaccination. À ce jour, plusieurs études et avis contradictoires ont été émis quant à l'opportunité d'une telle campagne de vaccination. Il lui demande donc de lui indiquer si une étude sérieuse et de grande ampleur a été initiée sur les éventuels risques et conséquences de la vaccination contre l'hépatite B et les risques le cancer du col de l'utérus.

Réponse émise le 2 octobre 2008

L'hépatocarcinome survient presque toujours sur une maladie hépatique, cirrhose dans plus de 90 % des cas ou hépatite chronique virale préexistante, au terme d'une évolution de deux à trois décennies. L'hépatite B peut donc représenter un facteur de risque d'apparition du cancer du foie. Depuis la mise sur le marché des vaccins contre le virus de l'hépatite B environ 33 millions de personnes ont été vaccinées en France. La vaccination est aujourd'hui surtout recommandée chez les personnes à risques. L'évolution de la couverture vaccinale depuis 1998 jusqu'à ce jour montre des taux de vaccinations insuffisants, voire faibles chez le nourrisson (< 30>

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