M. Pierre Mauroy appelle l'attention de M. le secrétaire d'État chargé des transports sur un éventuel changement de statut des usagers du roller.
En effet, le roller semble correspondre à une évolution du mode de déplacement urbain respectueux de l'environnement et pouvant aisément se combiner avec les transports en commun. Cependant les pratiquants
du roller sont actuellement assimilés aux piétons. Cette qualification juridique ne permet pas le développement de ce mode de déplacement, qui a par ailleurs fait l'objet d'un livre blanc « Le roller, un mode de déplacement doux » réalisé sous la direction du ministère de la jeunesse et des sports en 2001.
Il souhaiterait donc connaître les éventuelles intentions du gouvernement quant à la mise en place d'un statut spécifique au roller.
Le Grenelle de l'environnement a permis de mettre en évidence les avantages que représente le développement des modes de déplacements doux vis-à-vis du défi du changement climatique et de la prévention des effets de la pollution sur la santé. La meilleure prise en compte des rollers dans la circulation urbaine fait partie des questions examinées dans le cadre de la démarche « code de la rue » qui a été initiée en 2006. Cette démarche vise à assurer un meilleur partage de l'espace public entre toutes les catégories d'usagers et à permettre d'offrir une plus grande sécurité des déplacements urbains en facilitant le recours à des modes doux. Les orientations à l'étude sur les rollers portent sur l'ouverture des aménagements cyclables à la circulation des rollers et sur l'introduction d'un principe de circulation à vitesse adaptée sur les trottoirs. Ces orientations seront soumises au prochain comité de pilotage du « code de la rue » qui doit se tenir avant la fin de l'année 2008.
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