Question soumise le 15 mai 2008

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M. Michel Moreigne attire l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative sur le dépistage de l'hépatite B chez les femmes enceintes. Les moyens disponibles depuis les années 1980 pour prévenir la transmission materno-fœtale du virus de l'hépatite B semblent imparfaitement mis en œuvre, en dépit de la gravité de ces contaminations. L'infection évolue dans plus de 90% des cas vers la chronicité et peut prendre une forme aiguë, voire fulminante. En l'absence de traitement prophylactique, le taux de transmission materno-fœtale du virus de l'hépatite B est de plus de 90%. Depuis 1992, le dépistage est obligatoire en fin de grossesse. Selon la publication spécialisée « Panorama du Médecin » du 28 avril 2008, une enquête menée en 1999 dans le Limousin mettait en évidence que 74% seulement des femmes enceintes avaient bénéficié d'un dépistage. Il demande s'il lui est possible de faire le point sur la politique de lutte contre la transmission materno-fœtale de l'hépatite B, et d'indiquer pour chaque région le pourcentage de femmes enceintes bénéficiant du dépistage.

Retirée (fin de mandat)