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M. Roland Courteau expose à M. le Premier ministre que le 7 décembre dernier, l'Office Parlementaire d'Évaluation des Choix Scientifiques et Technologiques a adopté les conclusions de son rapport sur l'évaluation et la prévention des risques de tsunami sur les côtes françaises en métropole et en outre-mer.
Ce dernier préconisait de confier au CEA (Commissariat à l'énergie atomique) la mise en place d'un Centre national d'alerte aux tsunamis pour la Méditerranée Atlantique Nord Est les Antilles et l'Océan Indien. En outre, il recommandait de faire en sorte que ce futur centre national puisse assurer les fonctions de centre régional d'alerte en Méditerranée Occidentale.
Il lui rappelle qu'à cette époque, les éléments de langage qu'il avait envoyés à la réunion du GIC/SATANEM à Lisbonne laissaient espérer une évolution positive de la France puisqu'il avait alors manifesté son « intérêt pour héberger un centre régional de surveillance pour les tsunamis, notamment pour la partie Méditerranée Occidentale et Atlantique Nord-Est ».
Par ailleurs, il lui indique qu'en réponse à une récente question orale sur la mise en place du dispositif d'alerte aux tsunamis à la Réunion, le secrétaire d'État chargé de l'outre-mer, a rappelé que le secrétaire général de la mer était « chargé notamment de mettre en place un Centre national d'alerte confié au CEA et dont la localisation devrait être arrêtée dans les tout prochains jours ».
Néanmoins, il lui précise que selon les informations qu'il a pu obtenir, aucune décision concrète n'a encore été prise.
Il lui demande donc de bien vouloir l'informer sur l'état d'avancement de ce dossier et sur les financements prévus pour assurer le fonctionnement du futur centre national d'alerte aux tsunamis.
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