M. Bernard Frimat attire l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative sur le devenir du réseau national information jeunesse, créé dans les années 70 et qui permet de dispenser gratuitement et anonymement des informations à la jeunesse.
En effet, des inquiétudes fortes se sont exprimées quant au désengagement financier de l'État pour subventionner les centres régionaux dédiés à l'information jeunesse, désengagement lié aux décisions prises dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques.
Si ces craintes devaient se confirmer, la mission de service public assurée par les points d'information ne pourrait plus être assurée de façon égalitaire sur le territoire et l'ensemble du tissu associatif concerné serait profondément contraint dans ses activités et ses objectifs. Au final, cela pénaliserait les jeunes usagers de ce réseau, un public en difficulté et en recherche de lien social.
Il aimerait connaître ses intentions afin que puissent se poursuivre et se renforcer de façon satisfaisante les activités du réseau national information jeunesse.
L'information des jeunes est une mission d'intérêt général clairement inscrite dans les priorités du haut-commissaire à la jeunesse. Aussi, grâce au label « Information jeunesse » que ses services délivrent aux structures qui remplissent le cahier des charges associé, l'État garantit à tous les jeunes l'accès à une information respectant les principes de la charte de l'information jeunesse : qualité, impartialité, accueil anonyme et gratuit. Par ailleurs, l'État participe aux côtés des collectivités territoriales au financement des centres régionaux Information jeunesse (CRIJ). L'action engagée par le Gouvernement pour la maîtrise des dépenses publiques conduit l'ensemble des administrations à se recentrer sur le coeur de leurs priorités. Les crédits inscrits au projet de loi de finances pour 2009 pour l'Information jeunesse enregistrent une baisse de 5,7 % par rapport à 2008. La fonction de centres de ressources des CRIJ à l'égard des réseaux régionaux des bureaux Information jeunesse (BIJ) et des points Information jeunesse (PIJ) sera cependant préservée pour maintenir la qualité de l'information dont bénéficient les jeunes. Un suivi individualisé des CRIJ sera effectué par les services régionaux de l'État afin de mobiliser à l'échelon territorial les partenariats nécessaires pour pérenniser les services rendus par le réseau Information jeunesse.
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