Question soumise le 15 janvier 2009

M. Roland Courteau expose à Mme la ministre de la culture et de la communication que nombre d'associations et d'entreprises culturelles dénoncent, concernant la culture, la mise en place d' « un véritable plan de récession » qui se caractérise « par une baisse drastique des subventions, le démantèlement probable du ministère de la culture, et la destruction des institutions culturelles de la jeune création… ».

Les mêmes appellent le Gouvernement à se ressaisir et à travailler avec les artistes et les professionnels pour la mise en place d'un plan de relance pour la culture, qui tienne compte de leur volonté de réformes et compense la dégradation, depuis des années, des moyens qui leur sont affectés.

Il lui demande si elle entend tenir le plus grand compte de cet appel lancé par les artistes et les professionnels.

Réponse émise le 9 avril 2009

Les moyens alloués par l'État au programme « création » n'ont pas diminué ces dernières années. La loi de finances pour 2009 s'est traduite au contraire par leur augmentation nette, consolidée récemment par la décision du Président de la République de lever la totalité de la réserve de précaution pesant sur le programme 131 « création » en 2009, comme cela fut le cas en 2008. La ministre de la culture et de la communication a par ailleurs engagé une série d'initiatives qui témoignent de sa volonté de réforme et d'accompagnement des artistes et des professionnels : le lancement et la conduite des Entretiens de Valois, dont le rapport vient d'être rendu : les propositions issues de ce dialogue approfondi avec tous les partenaires du spectacle vivant seront utilisées pour négocier et mettre en place les réformes nécessaires dans le domaine du spectacle vivant ; le plan de sauvetage de l'industrie du disque et la loi « Création et Internet » doivent aider les industries culturelles à retrouver le chemin d'une économie stable, dans un contexte bouleversé par les évolutions technologiques et économiques ; le plan de relance des investissements nationaux inclut un volet culturel de 100 M€.