Question soumise le 26 novembre 2009

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M. Roland Povinelli attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur le problème que rencontre le centre hospitalier de Salon-de-Provence. En effet, celui-ci est menacé de voir transférée son activité de chirurgie mammaire et gynécologique au profit de cliniques privées alors que son infrastructure est complète, que son activité est croissante depuis mi-2006 et qu'il existe un lien très fort entre les professionnels libéraux et hospitaliers. Seul le centre hospitalier du Pays d'Aix est assuré d'une autorisation pour le sein et la gynécologie. De ce fait, notre territoire risque de n'avoir que cette offre de soins publique, les quatre ou cinq autres autorisations allant vers le privé. L'activité en cancérologie gynécologique sur la moyenne des années de référence est de 95% au centre hospitalier de Salon-de-Provence. Pourquoi envisager d'attribuer une autorisation à la clinique du Parc Rambaud à Aix qui a une activité strictement identique ? Le risque est important de voir supprimé à Salon-de-Provence le traitement des cancers du sein et gynécologiques tant à l'hôpital qu'à la clinique qui a 18 mois pour se mettre aux normes de qualité pour la chirurgie mammaire.

Il lui demande de bien vouloir maintenir l'activité de chirurgie mammaire et gynécologique carcinologique au centre hospitalier de Salon-de-Provence pendant dix-huit mois et de prévoir une réévaluation du dossier mi-2011.

Retirée (caduque)