M. Jean-Claude Etienne demande à Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche de préciser la politique envisagée afin d'accompagner les souhaits des Français en matière de prévention dans le domaine de la santé.
En effet, si notre pays est performant pour le traitement des maladies, force est de constater qu'il est à la traîne pour la prévention. Nos concitoyens en sont conscients et sont de plus en plus nombreux à s'orienter vers des médecines non allopathiques. Or, la plupart des médecins ne sont pas formés, ou très insuffisamment, pour prévenir ou pour guérir avec des molécules non chimiques.
Il lui demande s'il est prévu de réformer les programmes de formation des futurs médecins en conséquence, afin notamment d'y intégrer de solides connaissances en phytothérapie.
La prévention est un enjeu majeur pour l'avenir de notre système de santé. Elle s'appuie sur les progrès reposant sur des connaissances scientifiques validées. Les avancées dans le domaine de la prévention sont donc multiples et incluent, chaque fois que cela est validé, les médecines non allopathiques. Il est essentiel de ne pas segmenter les actions de prévention, y compris les recommandations en matière de nutrition et d'hygiène de vie, qui sont notamment enseignées dans le cadre de la formation théorique et pratique du deuxième cycle des études médicales.
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