M. Roland Courteau expose à M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, que le parc éolien semble avoir atteint 4 500 MW, soit une forte hausse en l'espace de deux années.
Il souhaiterait connaître le rythme annuel souhaité d'installation qui puisse permettre à la France d'atteindre les objectifs fixés à l'horizon 2020 pour le seul secteur de l'éolien.
Le Gouvernement a présenté en novembre 2008 le plan de développementdes énergies renouvelables de la France issu du Grenelle de l'environnement. Ce programme a pour objectif de porter à 23 % au minimum la part des énergies renouvelables dans la consommation d'énergie nationale à l'horizon 2020, grâce à une augmentation de 20 millions de tonnes équivalent pétrole (MTEP) de la production annuelle d'énergie renouvelable. L'atteinte de ces objectifs nécessite un fort développement de l'énergie éolienne terrestre, une des énergies renouvelables les plus compétitives, participant à l'équilibre entre la production et la consommation électriques. Ainsi, l'arrêté du 15 décembre 2009 relatif à la programmation pluriannuelle des investissements de production d'électricité prévoit que 19 000 MW de puissance éolienne seront installés sur terre et 6 000 MW en mer à l'horizon 2020. Le parc éolien raccordé au réseau a atteint, fin 2010, 5 913 MW de puissance. La France s'inscrit donc pleinement dans la trajectoire de développement proposée par le plan d'action national en faveur des énergies renouvelables. Ce dernier prévoyait 5 542 MW raccordés fin 2010, nous sommes donc en avance. Au vu de l'état actuel du parc, l'installation annuelle de 1 300 MW est nécessaire pour atteindre les objectifs fixés par le Gouvernement. Depuis plusieurs années, nous installons entre 1 000 et 1 200 MW par an, ce chiffre affichant une progression d'année en année. L'augmentation constante de la puissance unitaire des machines et le renouvellement des machines des parcs anciens existants laissent présager une confirmation de la tendance à l'augmentation de la puissance annuelle installée, qui permettra l'atteinte des objectifs du programme pluriannuel des investissements (PPI), aidée par la clarification et la robustesse du nouveau cadre réglementaire applicable.
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