Question soumise le 25 novembre 2010

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M. Antoine Lefèvre attire l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée de la santé sur la prévention du cancer de l'utérus, deuxième cancer féminin à l'échelle mondiale, huitième en France. Alors que vient d'être annoncée, à l'initiative de la Haute Autorité de santé, l'organisation du dépistage national du cancer de l'utérus, il note que, dans le département de l'Aisne, les femmes concernées, soit de 25 à 65 ans, résident à 85 % en milieu rural. Or, les médecins gynécologues sont trop peu nombreux, 43 inscrits auprès de l'ordre départemental. En outre, les laboratoires d'analyse des frottis ainsi récoltés sont eux aussi en nombre insuffisant. Devant, à la fois cette pénurie de praticiens, et probablement la nécessité de rendre cet examen gratuit pour faciliter l'accès à un plus grand nombre, il lui demande de bien vouloir lui confirmer sa politique volontariste en ce domaine (augmentation du numérus clausus en gynécologie médicale, incitation à l'installation, etc.)

Retirée (caduque)