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Roland Courteau
Question écrite N° 17415 au Ministère de l'écologie


Devenir de la ligne SNCF Carcassonne-Quillan

Question soumise le 3 mars 2011

M. Roland Courteau attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur les inquiétudes des populations et des élus de la Haute Vallée de l'Aude, concernant le devenir de la ligne SNCF Carcassonne-Quillan.

Il lui fait remarquer que si le trafic TER, sur cette ligne, a pu connaitre par le passé quelques problèmes, force est de constater que l'on assiste depuis ces dernières années à une réelle reprise.

Il lui indique également que l'abandon par RFF de cette ligne pénaliserait le développement que les territoires concernés, déjà durement frappés au plan économique, ont engagé depuis plusieurs années.

Il lui demande de bien vouloir lui apporter tous apaisements, en lui confirmant le maintien de cet axe structurant pour toute la Haute Vallée de l'Aude.

Réponse émise le 14 juillet 2011

La ligne ferroviaire reliant Carcassonne à Quillan, dans la haute vallée de l'Aude, supporte un très faible trafic ferroviaire journalier : cinq allers-retours entre Carcassonne et Limoux et deux allers-retours entre Limoux et Quillan. Des services TER opérés par autocar viennent compléter cette offre ferroviaire : deux allers-retours quotidiens relient Carcassonne et Limoux et quatre Limoux et Quillan. Ces services étant organisés par la région dans le cadre de ses compétences d'autorité organisatrice des transports régionaux, il lui appartient de se prononcer sur leur évolution. Sa décision de mettre en place sur cette ligne, en 2012, un tarif TER à 1 € semble témoigner de sa volonté de renforcer l'attractivité de ces services. Concernant l'infrastructure, l'état actuel de la ligne, bien que dégradé sur certaines sections, ne met pas en cause la continuité des circulations. Si une évolution du niveau de service ou une augmentation substantielle du trafic étaient souhaitées, les travaux de régénération de la ligne nécessiteraient la participation des collectivités concernées, Réseau ferré de France ne pouvant être le seul vecteur de financement. Les pouvoirs publics demeurent pour leur part attachés à ce que la desserte ferroviaire régionale de la haute vallée de l'Aude soit maintenue, dans l'intérêt des territoires et des populations.

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