Mme Françoise Laurent-Perrigot attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur le projet du Gouvernement de supprimer la session 2012 pour le CAPES d'occitan.
La Constitution affirme que « les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France ».
Depuis 1991, ce concours a permis la création d'un corps d'enseignants compétents et formés.
La décision, si elle était confirmée, de supprimer le CAPES d'occitan signerait la mise à mort de cet enseignement et d'une partie du patrimoine français.
4 postes pour 32 départements ne sont absolument pas suffisants pour assurer le développement de l'enseignement de l'occitan.
Elle demande le maintien de CAPES d'occitan pour les années à venir et le déblocage des postes d'enseignement d'occitan.
Les langues régionales sont enseignées dans les différents ordres du système éducatif sans discontinuer depuis 1982 et scolarisent plus de 32 000 élèves dans le second degré. Enseignées dans 18 des trente académies de France, les langues vivantes régionales sont pleinement reconnues dans les programmes nationaux des enseignements dispensés. De plus, au cours de ces dernières années, le ministère a rénové ou profondément repensé les programmes de langues vivantes régionales métropolitaines, afin de les inscrire dans le cadre européen de référence pour les langues. C'est à la fois le signe de l'attachement que l'État leur porte, mais également de la rigueur et de la qualité de ces enseignements. Ces enseignements se poursuivront dans les années à venir. Les inscriptions aux concours du CAPES, dans ces mêmes langues régionales, ont été ouvertes pour la session 2012 du 31 mai au 12 juillet 2011, et 12 postes sont proposés au recrutement.
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