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Mme Gisèle Printz attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative au sujet de la dégradation des conditions d'enseignement de l'histoire-géographie dans le second degré de l'enseignement scolaire.
En effet, à la rentrée 2012, l'histoire et la géographie ne seront plus proposées qu'en « option » aux élèves de terminale scientifique, privant ces élèves des repères fondamentaux pour comprendre le monde actuel. Face à ce recul, le Gouvernement s'était engagé, au cours des consultations préalables à la réforme du lycée en novembre 2009, à favoriser l'ouverture d'une option d'un enseignement d'histoire-géographie de deux heures, proposée aux élèves de terminale S dans tous les lycées. Or il apparaît, selon les informations actuelles transmises par l'Association des professeurs d'histoire et de géographie, que nombre de lycées n'offriront pas cette option à la rentrée prochaine.
En outre, la réforme des lycées conduit à rendre désormais impossible la mise en application des programmes d'histoire-géographie en classe de première puisque ceux-ci concentrent en une année des contenus répartis auparavant sur deux années (première et terminale).
Enfin, la situation de l'enseignement de l'histoire-géographie se dégrade également au collège, et particulièrement dans le cycle central (5ème et 4ème) qui couvre en histoire une période allant de Charlemagne à 1914. Ici, la réduction de l'horaire d'histoire à une heure hebdomadaire contraint les enseignants à sacrifier des questions entières, dont celles portant sur l'étude de l'histoire nationale. Le retour à l'horaire précédent, soit une heure et quart en histoire et une heure en géographie, permettrait de remédier en grande partie à cette situation.
Elle lui demande donc quelles mesures concrètes il compte adopter afin de garantir et de développer l'enseignement de l'histoire et de la géographie dans le secondaire dès la rentrée 2012.
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