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Mme Françoise Cartron appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la situation inquiétante de l'enseignement de l'histoire et de la géographie dans le second degré.
En effet, dans le cadre de la réforme du lycée, il s'était exprimé en faveur d'une refonte de cet enseignement pour les lycéens de la série scientifique.
Désormais, ces derniers reçoivent quatre heures d'enseignement de cette discipline en classe de première, au lieu de deux heures trente auparavant. Par ailleurs ceux qui le souhaitent doivent pouvoir suivre deux heures d'histoire-géographie supplémentaires et optionnelles en terminale scientifique.
Alors que plus d'un élève sur deux est inscrit dans un parcours scientifique, l'Association des professeurs d'histoire et de géographie (APHG) s'inquiète du caractère désormais optionnel de cet enseignement pourtant reconnu comme fondamental.
De surcroît, deux assurances que l'APGH avaient reçues de son cabinet n'ont semble-t-il pas été respectées.
D'une part, l'infléchissement des effectifs dans les filières de l'enseignement général, qui constituait un fondement de la réforme, est un échec.
D'autre part, nombre d'établissements ne proposeraient pas, à la rentrée 2012, l'option de deux heures aux élèves de terminales S qui souhaiteraient poursuivre cet enseignement.
Elle rappelle que l'histoire et la géographie sont des disciplines fondamentales, porteuses de culture générale. Ces deux enseignements indispensables au vivre ensemble sont au fondement de notre identité, ils favorisent la compréhension et le respect de l'autre.
Par conséquent, elle lui demande quelles mesures il entend prendre afin de respecter ses engagements.
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