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M. Roland Courteau expose à M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative que la suppression de 14 000 emplois dans l'éducation nationale va entraîner, pour la seule académie de Montpellier, une baisse des postes d'enseignants de 172 pour le premier degré et de 97 pour le second degré.
Il lui indique qu'en supprimant 269 postes au total dans cette académie, la cure d'amaigrissement du grand corps de l'éducation nationale aura des conséquences particulièrement dommageables pour l'avenir de nos enfants.
Ainsi, avec l'augmentation prévisible du nombre d'enfants par classe, les fermetures tout aussi prévisibles d'options, la diminution des cours à effectifs réduits, les suppressions de postes de remplaçants et les coups portés aux réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED), ce sont les élèves les plus fragiles qui vont payer la facture. Dès lors, on ne peut que regretter que les avertissements, maintes fois réitérés, n'aient pas été entendus.
Il lui demande s'il est encore, toutefois, dans ses intentions de revoir sa copie et de faire au Parlement d'autres propositions.
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