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M. Christian Namy attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les vives inquiétudes des parents d'élèves et enseignants du département de la Meuse liées à la future carte scolaire prévue pour la prochaine rentrée scolaire 2012-2013. Cette année encore, de nombreuses suppressions de classes sont envisagées dans ce département rural avec 21 classes fermées pour deux ouvertures et six suppressions de postes en RASED (réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté). La Meuse, territoire rural, ne peut faire l'objet de simples mesures comptables et doit intégrer toutes les spécificités qui sont les siennes. De plus, il serait souhaitable qu'il soit tenu compte des fluctuations en matière d'effectifs d'une année sur l'autre. En effet, si la fermeture d'une classe est prononcée, une création de classe future ne pourrait intervenir qu'à condition d'avoir une hausse importante des effectifs. Concrètement, il n'est donc pas envisageable de recréer le poste deux ans après une fermeture de classe en cas de hausse normale des effectifs. Cette mesure est par conséquent réellement inquiétante pour des territoires ruraux comme le nôtre et le relèvement important des seuils d'ouverture n'est pas pour rassurer familles et enseignants très attachés à leurs écoles de proximité. Les maires et les habitants des villages ruraux fournissent des efforts financiers considérables dans le domaine scolaire et ces perspectives de fermeture de classe leur donnent le sentiment d'être abandonnés. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui indiquer s'il entend prendre des mesures particulières pour maintenir, quand cela est possible, des postes d'enseignants en classes élémentaires dans les écoles rurales pour la rentrée scolaire 2012-2013 compte tenu des conséquences parfois dramatiques de ces suppressions.
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