Question soumise le 19 avril 2012

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M. Jean-Claude Leroy attire l'attention de M. le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les conséquences de la création du nouveau BTS Esthétique, cosmétique et parfumerie.

Celui-ci doit en effet se substituer au BTS Esthétique et cosmétique lors de la rentrée 2012-2013. Or, selon les professionnels du secteur, la diminution considérable du volume d'enseignement des techniques esthétiques qui passe de 513 heures à 180 heures contribuera à dévaloriser ce nouveau diplôme. Ils estiment qu'un quota de 500 heures d'enseignement des techniques esthétiques est un minimum requis pour garantir une formation de qualité aux esthéticiennes. Ils estiment également que les périodes de stage (13 semaines) prévues dans le cadre de cette nouvelle formation sont longues et n'amélioreront pas la qualification des élèves de cette filière, les stagiaires se trouvant souvent cantonnés à des tâches subalternes sans grand intérêt pour leur formation.

Ces évolutions semblent donc aller à l'encontre des exigences de professionnalisme permettant de garantir la plus grande sécurité possible pour le consommateur. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître sa position sur ce sujet.

Retirée (caduque)