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M. Pierre Camani appelle l'attention de M. le ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur les conséquences environnementales et humaines de l'exploitation pétrolière dans le delta du Niger.
Dans un récent rapport, dont se fait l'écho Amnesty International, le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) a mis en évidence les terribles conséquences de la pollution par les hydrocarbures du pays Ogoni. Face à l'ampleur des dégâts sur l'environnement, et la menace, déjà avérée, sur les populations, le PNUE appelle de toute urgence à la création d'un fonds de restauration.
Dans ce contexte, la France aurait capacité à intervenir en soutenant la mise en place d'un tel fonds, et à ce que des études telles que celles menées pour le pays Ogoni soit également menées dans l'ensemble du détroit du Niger.
Par ailleurs, la France pourrait contraindre Total, partenaire de Shell Petroleum Development Company, à participer au nettoyage de la zone et à strictement respecter les normes environnementales édictées par les Nations unies dans le cadre du programme « Protéger, respecter, réparer».
Véritable tragédie écologique, la pollution du détroit du Niger prive les populations locales de leurs droits les plus fondamentaux : le droit à un accès à l'eau potable, le droit à la santé…
Ainsi, il lui demande de lui indiquer quelles initiatives son ministère compte entreprendre afin de soutenir la dépollution du détroit du Niger.
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