M. Jean-Michel Baylet attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur l'avenir du service de radiologie du centre hospitalier général de Montauban.
Pourvu de seulement deux praticiens hospitaliers à plein temps, ce service se retrouve actuellement dans l'incapacité de prendre en charge l'ensemble des patients dont le nombre a sensiblement augmenté depuis la mise en œuvre de la politique de détection préventive et généralisée du cancer du sein.
De fait, le centre hospitalier fait dorénavant appel au secteur privé pour des vacations destinées à compenser l'absence d'un troisième praticien hospitalier.
Cette situation dommageable pour les nombreux usagers du centre hospitalier général de Montauban risque encore de s'aggraver dans les prochains mois. En effet, l'un des deux médecins, en âge de prendre sa retraite, est en passe de quitter le service alors qu'aucun recrutement n'a pour l'instant été envisagé.
Il souhaite connaître les mesures que le Gouvernement compte mettre en œuvre afin de maintenir un service de radiologie de qualité et, plus généralement, de préserver le système public de santé dans le département du Tarn-et-Garonne.
Actuellement, aucun candidat ne postule sur les postes de praticiens hospitaliers en imagerie médicale publiés par la direction du centre hospitalier de Montauban. Il convient donc d'explorer toutes les solutions permettant d'assurer une continuité des soins avec les effectifs de radiologues présents sur le territoire. Dans le département du Tarn-et-Garonne, dix-huit radiologues publics et privés sont aujourd'hui présents. Cet effectif global est théoriquement suffisant pour répondre aux besoins de la population du territoire de santé. C'est pourquoi l'agence régionale de santé (ARS) de Midi-Pyrénées a réuni l'ensemble des structures publiques et privées du département (y compris les cabinets de ville) depuis le printemps 2012 afin de trouver des solutions pérennes pour réaliser, avec les ressources humaines disponibles, l'ensemble des actes d'imagerie (conventionnelle, échographie, imagerie en coupe) pour l'activité programmée comme pour les urgences ou en période de permanence des soins. Les solutions doivent pouvoir reposer sur une coopération public-privé. Les centres hospitaliers de Montauban et de Moissac ont actuellement recours depuis plusieurs années aux professionnels du secteur privé, dans le cadre d'une collaboration qui donne satisfaction tant aux médecins hospitaliers qu'aux patients. L'ARS étudie l'approfondissement de ce partenariat avec les professionnels libéraux pour qu'ils participent à l'ensemble des activités de radiologie, y compris en ce qui concerne la participation à l'activité non programmée et la permanence des soins.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.