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Roland Courteau
Question écrite N° 3551 au Ministère des affaires sociales


Diminution du nombre de cancérologues

Question soumise le 13 décembre 2012

M. Roland Courteau expose à Mme la ministre des affaires sociales et de la santé que le nombre de nouveaux cas annuels de cancer serait en augmentation sensible de l'ordre de 15 %.

Ainsi, seraient dénombrés 365 000 nouveaux cas de cancer par an.

Il lui fait cependant remarquer que, selon certaines informations, le nombre de cancérologues serait, quant à lui, en diminution puisqu'il ne s'élèverait, actuellement, qu'à un peu moins de 1 300.

Il lui demande quelles réflexions lui inspirent ces données et quelles initiatives elle compte prendre afin qu'une telle situation ne puisse perdurer.

Réponse émise le 5 septembre 2013

Les effectifs d'oncologues médicaux sont en progression constante depuis 2003 : ils sont passés de 523 au 1er janvier 2003 à 799 en 2013 (soit une augmentation de 53 %). Compte tenu des besoins futurs et du besoin de renouvellement des effectifs, le nombre d'internes formés à l'oncologie ne cesse d'augmenter chaque année : il est prévu de former 648 internes à l'oncologie entre 2013 et 2017 (soit 129 internes par an en moyenne) alors que ce nombre n'était que de 92 pour la promotion 2010-2011. Par ailleurs, dans le cadre de la validation de l'expérience professionnelle, la moitié des postes ouverts en 2012 l'ont été pour l'obtention d'un diplôme d'études spécialisées complémentaires de groupe I en cancérologie, soit 578 sur 1 153. Le président de la République, lors de son discours du 4 décembre 2012, a annoncé le lancement d'un troisième plan cancer 2014-2018. Un travail préparatoire a été confié à Jean-Paul VERNANT, professeur d'hématologie à l'université Pierre-et-Marie-Curie. Le plan « cancer 3 », qui s'inscrit dans la continuité des plans précédents dont il renforce les actions, sera élaboré dans un souci d'intégration entre la recherche, la prévention, le soin, et la prise en charge. De plus, il aura le souci de réduire les inégalités face à la maladie, notamment en ce qui concerne les facteurs de risque de survenue des cancers. Par ailleurs les programmes nationaux de développement des soins palliatifs et le plan douleur ont permis d'apporter une amélioration de la prise en charge des patients en cours de traitement et en fin de vie. L'offre de soins a été renforcée par l'identification de près de 5 000 lits de soins palliatifs, la création de 107 unités de soins palliatifs et de plus de 350 équipes de liaison qui accompagnent les équipes pour améliorer leurs connaissances et leurs compétences pour la prise en charge des personnes en soins palliatifs.

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