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M. Claude Bérit-Débat attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la nécessité de faire référence à l'apprentissage des langues régionales dans le projet de loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école.
La présence des langues régionales du primaire au secondaire est tout d'abord un atout pour les élèves. Il permet un bilinguisme favorable à l'apprentissage des langues étrangères au moment où il apparaît que les élèves français éprouvent des difficultés dans ce domaine par rapport à leurs camarades européens.
Elle répond ensuite à la priorité que s'est assigné l'État de favoriser la pérennisation et la transmission du patrimoine régional linguistique et culturel ; une priorité désormais reconnue et inscrite dans la Constitution.
Aussi, et les acteurs de la défense et de la promotion des langues régionales le demandent avec force, il conviendrait que le projet de loi portant sur la refondation de l'école, dont par ailleurs la pertinence et la nécessité sont évidentes pour redresser notre système scolaire, mentionne les langues régionales.
Il ne s'agit pas là d'un simple formalisme. Mentionner les langues régionales dans un texte aussi fondamental pour l'avenir de notre école, c'est inciter les équipes éducatives de la maternelle au lycée à promouvoir le patrimoine culturel régional, la diversité linguistique de notre pays et à le développer.
Aussi, il lui demande de mentionner dans le futur projet de loi pour la refondation de l'école l'apprentissage des langues régionales et au-delà de lui indiquer quels moyens il compte attribuer à leur enseignement.
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