M. Roland Povinelli attire l'attention de M. le ministre du redressement productif sur le projet de fermeture de l'usine Fralib, à Gémenos. Depuis l'annonce, en octobre 2010 par le groupe Unilever, du projet de fermeture de Fralib à Gémenos (Bouches-du-Rhône), seule usine de conditionnement de thé et d'infusions du groupe en France, les salariés s'opposent à ce projet de cessation d'activité, à sa délocalisation en Belgique et en Pologne et à la suppression de 182 emplois.
Les salariés de Fralib sont déterminés à mettre en œuvre une solution alternative, à savoir un projet de société coopérative de production de thés et infusions (Scop TI). Or, à aucun moment, lors de réunions avec les pouvoirs publics, le groupe Unilever n'a manifesté de volonté de voir aboutir ce projet.
Pourtant, à la lecture de ces documents, force est de constater la viabilité du projet et l'immense volonté des salariés de voir aboutir cette solution visant à permettre la poursuite et la pérennité de l'emploi, la sauvegarde d'une marque française plus que centenaire et sa production sur le territoire national.
Il lui demande de mettre en place les conditions d'un véritable dialogue entre Unilever et les salariés, autour du projet alternatif présenté par ces derniers et ce, afin qu'il puisse se concrétiser rapidement.
L'usine Fralib, du groupe Unilever, située à Gémenos, entreprise de conditionnement de sachets de thé et d'infusions de marques « leaders » (Lipton, Eléphant...) appartient au groupe Unilever et fait l'objet d'un projet de fermeture depuis plus de 2 ans. Depuis 2007, la société a initié un mouvement de restructuration qui a déjà conduit à la suppression d'une quarantaine de postes. Certains salariés ont décidé de porter un projet de société coopérative et participative (SCOP) afin de reprendre l'activité du site. Cependant, ce projet est lié à la cession de la marque Eléphant ainsi qu'à la sous-traitance de volume de production par Unilever. Les services de l'État sont mobilisés pour permettre la préservation de l'emploi dans la région. Un dialogue a été noué entre les différents acteurs afin de parvenir à un accord. Le Président de la République, ainsi que différents ministres, ont rencontré les salariés de Fralib afin de faire un point sur la situation de l'usine. L'acquisition du site par la communauté urbaine de Marseille et la cession à l'euro symbolique de l'intégralité des machines par Unilever permettent d'envisager un véritable projet industriel sur le site. Ces résultats sont le fruit de l'implication des salariés, de la mobilisation de l'État et des collectivités locales concernées. Ces avancées encourageantes montrent que le dialogue doit se poursuivre et les services du Préfet de région continuent leur action pour permettre de trouver une solution satisfaisante pour toutes les parties. Le ministre du redressement productif continue d'œuvrer pour faire avancer ce dossier.
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