Question soumise le 28 mars 2013

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M. Marcel Rainaud attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la nécessité d'un service des urgences à l'hôpital de Lézignan-Corbières.

Il tient à souligner que ce service accueillait, avant sa fermeture, jusqu'à 7 000 patients par an et que ce nombre, par lui-même, démontre clairement la nécessité, non seulement de la réouverture de cette unité de soins, mais encore le devoir d'en améliorer les moyens de fonctionnement au vu de la progressionde plus de 23 %, en dix ans, de la population. Aujourd'hui, la communauté de communes de la région Lézignanaise, Corbières et Minervois regroupe 52 communes.

Le 22 août 2012, le ministère de la santé a annoncé à la presse qu'il s'engageait à ce que personne ne se trouve à plus de 30 minutes d'un service d'urgence, reprenant en cela un engagement de M. le président de la République.

Aujourd'hui, la situation du territoire lézignanais, territoire rural et enclavé pour bon nombre de ses communes, ne s'est pas améliorée. Ainsi, le 4 janvier 2013, un habitant du village de Mouthoumet, à l'extrême sud du territoire, a été victime d'un accident vasculaire cérébral. Faute de médecin disponible, les sapeurs-pompiers volontaires ont mis près de 30 minutes pour arriver sur place et une heure pour transporter le malade à Narbonne, soit près d'une heure et demie au total. Les élus et la population de ce territoire manifestent un sentiment d'abandon des pouvoirs publics, face à de telles situations.

Il lui demande, par conséquent, les mesures qu'elle envisage de retenir pour dégager les moyens indispensables à la réouverture du service des urgences de l'hôpital de Lézignan-Corbières, dans l'intérêt des usagers et des personnels de santé, conformément au souhait des habitants mais ausi des élus de cette partie du territoire.

Retirée (fin de mandat.)