Mme Marie-France Beaufils attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale pour que le financement des assistants d'éducation de l'enseignement agricole public puisse être traité à égalité avec ceux de l'enseignement général. Pour les 1 245 assistants d'éducation, l'enseignement agricole perçoit 4 406 euros de moins pour chacun d'entre eux. Ce différentiel ne peut plus être pris par les établissements. Le recrutement des assistants d'éducation s'en trouve donc affecté et leur nombre est en baisse, ce qui n'est pas sans conséquence sur la sécurité des élèves. Elle lui demande de bien vouloir remédier à cette situation en prévoyant, dans la prochaine loi de finances, un financement à hauteur de 25 715 euros par an et par assistant et non les 21 309 euros accordés aujourd'hui.
L'éducation et l'avenir de la jeunesse sont une priorité du président de la République. L'enseignement agricole constitue une composante singulière du système éducatif. C'est pourquoi il a été associé aux discussions préalables au projet de refondation de l'école de la République et il a toute sa place dans la synthèse nationale. L'intérêt porté à l'enseignement agricole est justifié par l'excellence de ce réseau, ses performances et les réponses qu'il apporte à des enjeux aussi éminents que l'insertion sociale et professionnelle, dont il est un vecteur reconnu. Les préoccupations exprimées sur l'avenir de l'enseignement agricole témoignent de l'intérêt collectif qui lui est porté comme acteur important de l'animation des territoires et laboratoire de l'innovation pédagogique. La question du financement des assistants d'éducation et du décalage qui existe avec ceux relevant du ministère en charge de l'éducation nationale a été abordée lors de la préparation du budget 2014 pour le programme 143 « enseignement technique agricole » de la mission enseignement scolaire. Les discussions sur ce projet de budget sont en cours.
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