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M. Yves Krattinger attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur les macérâts-mères, préparations liquides résultant d'un mélange d'alcool, de glycérine, d'eau et de bourgeons d'arbre dans le but d'en extraire un filtrat.
Ce filtrat est un concentré utilisable à la dose moyenne de huit à dix gouttes à des fins thérapeutiques. Ce procédé nommé gemmothérapie permet d'obtenir le macérât-mère qui n'est pas remboursé par la sécurité sociale alors qu'il reste peu coûteux, pratique d'utilisation, efficace et peu alcoolisé (utilisable par les plus jeunes).
En parallèle, un produit dénommé macérât glycériné D1 ou MG 1D, qui est obtenu par macération du bourgeon dans un mélange d'alcool et de glycérine, sans présence d'eau (ce qui nuit notamment à l'extraction des principes actifs), est commercialisé à un coût plus élevé. Les posologies varient pour ce produit de 50 à 100 gouttes, ce qui complique l'utilisation et augmente considérablement la quantité d'alcool ingérée puisque l'on ajoute à cette macération 90 % d'un mélange d'alcool, de glycérine et d'eau.
Ce produit, plus coûteux que le macérât-mère, est remboursé par la sécurité sociale. Attentif aux dépenses publiques, il souhaiterait savoir pourquoi on ne privilégie pas la commercialisation et le remboursement du macérât-mère selon la technique de dynamisation d'Hahnemann (moins couteuse et tout aussi efficace).
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