par email |
M. Marcel-Pierre Cléach appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur le sujet du baccalauréat de sciences et vie de la terre (SVT), destiné aux élèves des filières économique et sociale (ES) et littéraire (L), qui demandait aux candidats de rédiger un article présentant les avantages de l'eau du robinet par rapport à l'eau en bouteille sur les thématiques de la qualité, du prix et de l'impact environnemental, et ce sur la base de documents de travail ne comportant aucun élément positif pour l'eau embouteillée !
À juste titre, la Chambre syndicale des eaux minérales naturelles s'alarme d'un tel parti pris, qui montre une méconnaissance manifeste de sa filière des eaux embouteillées. Concernant l'impact environnemental, elle rappelle que cette filière qui, de longue date, a défini le développement durable comme une de ses priorités, développe depuis des années des politiques de protection de la ressource en eau extrêmement rigoureuses en collaboration avec les acteurs locaux. Ce faisant, ses sites sont des sites particulièrement riches en biodiversité. Concernant l'impact économique, point non négligeable pour des élèves de la série ES, elle souligne que ce secteur emploie plus de 10 000 salariés, répartis dans soixante-dix usines d'embouteillage.
C'est pourquoi il s'étonne lui aussi de cette maladresse dans la présentation du sujet, lequel revient à dénigrer indirectement l'eau en bouteille auprès de jeunes alors même que la consommation d'eaux minérales naturelles est sans risque pour leur santé et que la faculté d'appréciation de chacun devrait être préservée.
En conséquence, il le remercie de bien vouloir lui donner son appréciation sur ce sujet du baccalauréat, en lui indiquant s'il partage son sentiment, les consignes qu'il entend donner à l'avenir pour éviter qu'un problème similaire ne se renouvelle.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.