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Mme Mireille Schurch attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la question de la reconnaissance de l'intolérance environnementale idiopathique.
Cette maladie, liée à une exposition aiguë ou chronique à des produits chimiques mais dont l'apparition demeure médicalement inexpliquée, a été rapportée dans les années 1990 aux États-Unis. Aujourd'hui, plusieurs pays européens (Allemagne, Royaume-Uni, Espagne, Suède, Autriche), ainsi que d'autres grands pays industrialisés (États-Unis, Canada, Japon, Australie) la reconnaissent, mais elle reste ignorée en France.
Dans notre pays, plusieurs recherches sont en cours pour approfondir les caractéristiques neurologiques des personnes atteintes ou établir un lien éventuel avec leur environnement professionnel. Dans l'attente des résultats de ces recherches qui permettront de mieux comprendre la maladie, les victimes en subissent les conséquences, lourdement handicapantes pour leur vie sociale et professionnelle : elles sont contraintes d'aménager leur habitat, de porter un masque…
Elle lui demande donc que l'intolérance environnementale idiopathique puisse être rapidement reconnue afin d'ouvrir aux victimes des possibilités de prise en charge (sécurité sociale, maisons départementales des personnes handicapées).
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