![]() par email |
Mme Marie-Thérèse Bruguière attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social sur le devenir des associations intermédiaires. Ces dernières, particulièrement en Languedoc-Roussillon, s'inquiètent des conséquences de la loi n° 2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l'emploi pour la pérennité de leurs structures. En effet, cette loi prévoit la sur-taxation des contrats à durée déterminée de moins de trois mois, faisant passer leur cotisation d'assurance chômage de 4 à 4,5 %.
Or, en 2012, treize structures de cette région ont salarié 2 523 personnes pour près de 400 000 heures de travail destinées aux personnes éloignées de l'emploi en utilisant majoritairement des contrats à durée déterminée, dits d'usage, inférieurs à trois mois.
De plus, les entreprises de travail temporaire à vocation commerciale et les entreprises de travail temporaire d'insertion sont exclues de cette sur-taxation. Aussi, elle lui demande si le Gouvernement envisage de revenir sur cette disposition très mal perçue par les associations intermédiaires.
1 commentaire :
Le 23/10/2013 à 11:54, Marie BAUDOIN a dit :
nous attendons avec un vif intérêt la réponse à cette question écrite notamment une explication sur l'exonération dont bénéficie les entreprises d'intérim à vocation commerciale alors que les AI depuis leur création sont à but non lucratifs, ont obtenu de vrais résultats d'insertion et n'ont qu'une aide à l'accompagnement qui représente en moyenne moins de 10% de leur chiffre d'affaires.
Ces AI sont indispensables dans les territoires et notamment les territoires ruraux!
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui