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M. Guy Fischer appelle l'attention de M. le ministre du redressement productif sur l'urgente nécessité d'assurer la reprise et la pérennité de l'entreprise Kem One, numéro un du polychlorure de vinyle (PVC), l'un des fleurons de la chimie française, mis en redressement judiciaire en mars 2013 du fait de la cession par Arkema de son pôle vinylique à un homme d'affaires.
Le tribunal de commerce de Lyon devrait se prononcer le 12 décembre 2013 sur le sort de cette entreprise et de ses 1 300 salariés.
Parmi les offres à l'examen, le projet « Phoenix », porté par les représentants de la confédération générale du travail (CGT) de Kem One, vise à structurer une offre de reprise dans le sens de l'intérêt général et de l'enracinement durable de l'entreprise et de ses emplois sur les territoires de Saint-Fons et de Fos-sur-Mer.
Alors que les organisations syndicales sont régulièrement stigmatisées dans les opérations de restructuration comme des « facteurs d'échec », ce projet témoigne du sens des responsabilités des syndicalistes : le projet économique est très innovant et rentable, les emplois sont sauvegardés, un schéma fiduciaire est proposé.
Au moment où les salariés œuvrent avec fierté et espérance à la pérennisation de leur activité et de leur savoir-faire, il lui demande quel support et quel appui cette démarche courageuse et exemplaire peut espérer du Gouvernement.
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