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Roland Courteau
Question écrite N° 10441 au Secrétariat d'État


Partage des cultures scientifiques et techniques industrielles

Question soumise le 13 février 2014

M. Roland Courteau expose à Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche que, suite à la publication du rapport (Sénat n° 274, 2013-2014) de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) intitulé « Faire connaître et partager les cultures scientifique, technique et industrielle : un impératif » et aux 85 propositions en découlant, relatives au partage des cultures scientifique, technique et industrielles (CSTI), la Fédération nationale des étudiants en sciences exactes, naturelles et techniques (FNEB) souhaite présenter plusieurs autres propositions.

Ainsi est-il suggéré par la FNEB de mieux réfléchir à la problématique de diffusion des CSTI, en renforçant l'inclination des lycéens pour les filières scientifiques, faisant des étudiants les acteurs de cette diffusion, et en rendant les sciences plus accessibles à tous.

Il lui est par ailleurs proposé d'attribuer un ou plusieurs sièges à des étudiants de filière scientifique dans les conseils d'administration des centres de culture scientifique, technique et industrielle.

Il lui demande de bien vouloir lui faire connaître son sentiment sur ces propositions.

Réponse émise le 22 mai 2014

Le récent rapport de l'OPECST (office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et techniques), intitulé « Faire connaître les cultures scientifique, technique et industrielle : un impératif » est une pièce maîtresse qui vient conclure une série de réflexions lancées depuis quelques années et visant à appréhender, organiser et coordonner le domaine de la culture scientifique, technique et industrielle (CSTI). Les rédacteurs de ce rapport très complet terminent sur des propositions composées d'un ensemble de 85 recommandations qui tiennent compte des demandes et des propositions des principaux acteurs des cultures scientifique, technique et industrielle en France, qu'ils ont reçu et auditionné durant près d'un an. Ces principaux acteurs sont des chercheurs et enseignants chercheurs, des responsables et des communicants d'organismes et d'universités, des responsables des ministères, des établissements publics en charge de la médiation scientifique, des musées et muséums, des centres de cultures scientifique, technique et industrielle (CCSTI), et des principales associations d'éducation populaire. Il est exact que la fédération nationale des étudiants en sciences exactes, naturelles et techniques (FNEB) n'a pas fait partie des entités auditionnées. C'est pourquoi le ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche (MENESR), à qui incombe aujourd'hui la charge de réformer la gouvernance de la CSTI, sera très attentif aux propositions de la FNEB, d'autant plus qu'elles émanent d'une fédération étudiante, et que le MENESR souhaite s'appuyer davantage sur les étudiants pour mener et développer des actions d'appropriation de la culture scientifique auprès du public. Les responsables de la FNEB sont donc invités à faire part de leurs propositions au département de la culture scientifique et des relations avec la société créé, par arrêté du 17 février 2014, au sein de la direction générale de la recherche et de l'innovation du ministère.

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