M. François Grosdidier rappelle à M. le ministre délégué auprès du ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, chargé des transports, de la mer et de la pêche les termes de sa question N° 8937 posée le 31/10/2013 sous le titre : « Réalisation de la voie rapide 52 », qui n'a pas obtenu de réponse à ce jour. Il s'étonne du long délai à obtenir une réponse.
La réalisation de la voie rapide (VR) 52 a pour objet de créer une liaison à 2x2 voies à haut niveau de service reliant l'A4 au nord-ouest de Metz et l'A30 au sud-ouest de Thionville. Elle vise à améliorer le désenclavement du bassin sidérurgique et ferrifère de Lorraine en confortant l'accès de la vallée de l'Orne au réseau autoroutier. L'aménagement de cette voie qui réutilise, pour partie, la RN52 a été découpé en trois sections. Aujourd'hui, l'aménagement de la section comprise entre l'A30 et Vitry-sur-Orne et celui de la section comprise entre Vitry-sur-Orne et Rombas ont été achevés respectivement en juin 2004 et décembre 2012. La réalisation de la section à 2x2 voies en tracé neuf entre Rombas et l'autoroute A4 a fait l'objet, quant à elle, de premiers travaux. En particulier, une première tranche de travaux entre l'autoroute A4 et le carrefour N52 / D52 à Marange-Silvange a été mise en service en 2010. L'achèvement de cette dernière section reste une opération d'envergure, comprenant dans les travaux encore à réaliser, la traversée de la commune de Marange-Silvange en tranchée couverte, avec deux tubes à 2 voies sur 400 mètres. Depuis la déclaration d'utilité publique en octobre 2007, les études de conception détaillée et les procédures complémentaires, qui présentaient du fait de la tranchée couverte une certaine complexité, ont été diligentées. Elles sont aujourd'hui terminées. Le coût de l'opération est dorénavant estimé à 73,5 M€. Il était inscrit pour 60 M€ au PDMI 2009-20145 (programme de modernisation des itinéraires routiers). Le préfet de la région propose d'inscrire l'opération dans le volet « mobilité » du CPER 2014-2020 (contrat plan État-région), en cours de préparation pour la totalité de son financement dont 49,5 M€ seraient apportés par les collectivités locales. Même s'il est trop tôt pour se prononcer définitivement sur le contenu du CPER, les enjeux liés à la réalisation de l'opération et le fort engagement que manifestent les collectivités aux côtés de l'État pour sa réalisation plaident en sa faveur. Dans ce contexte, sous réserve des arbitrages que le Gouvernement sera conduit à rendre sur les CPER et de la disponibilité le cas échéant des crédits, les travaux pourraient être engagés au début 2015 avec une perspective de mise en service en 2018/2019.
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