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Mme Gisèle Printz attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur le développement du principe de vaccination des jeunes filles âgées entre 11 et 14 ans contre les papillomavirus humains (HPV). Ces dernières semaines ont été marquées par le lancement d'une pétition (regroupant, au 14 avril 2014, 1 115 signataires dont 650 médecins et 275 sages-femmes) relayée par la presse nationale et appelant à la mise en place d'une mission parlementaire d'études des risques engendrés par le Gardasil, et plus généralement, sur l'ensemble de la procédure de vaccination contre les HPV. Les professionnels de la santé, ainsi que la Haute Autorité de santé ont émis des doutes sur l'efficacité des vaccins en termes de prévention des cancers du col utérin. L'évaluation de santé publique juge modéré l'intérêt attendu. De plus, les différentes études médicales n'ont pas permis de mesurer les impacts indésirables à moyen et long termes. Par ailleurs, ces vaccins représentent un poids conséquent sur les finances de la sécurité sociale avec un coût par injection dépassant la centaine d'euro. En conséquence, elle lui demande les mesures que le Gouvernement prendre sur ce sujet.
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