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M. Bernard Fournier attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche concernant la refondation des rythmes de l'enfant. Au-delà des exigences propres à chaque territoire, qu'il faut nécessairement prendre en compte, il existe une spécificité des territoires ruraux : la classe unique.
La classe unique représente un lieu privilégié pour développer la communication et la coopération entre les acteurs de la société. Il est nécessaire de prendre en considération l'environnement dans lequel s'inscrit celle-ci pour comprendre la réalité de la singularité des classes multi-niveaux et leur grande fragilité. Depuis longtemps, il est reconnu que l'organisation en classe unique permet de respecter le rythme de chacun. Aujourd'hui, les élus des communes disposant d'une classe unique sont confrontés à des difficultés particulières dans la mise en œuvre de la réforme des rythmes de l'enfant (manque criant de locaux et de moyens, concurrence déloyale des écoles de communes voisines et des écoles privées, impossibilité de recrutement).
Il est indispensable de trouver des solutions propres aux classes multi-niveaux. La possibilité de maintenir l'organisation du temps scolaire sur quatre jours, en concertation avec les directions académiques, est une nécessité. Il lui demande de bien vouloir lui préciser les intentions du Gouvernement en la matière.
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