M. Christian Cambon attire l'attention de M. le secrétaire d'État, auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, chargé des transports, de la mer et de la pêche sur la sécurisation de la RN 19.
Le 4 juin 2014, Baptiste, un jeune adolescent de 17 ans, a été victime d'un accident mortel alors qu'il circulait sur la RN 19 à 200 mètres de la sortie du lycée Guillaume Budé de Boissy-Saint-Léger.
Cet axe routier est emprunté par 40 000 véhicules chaque jour. Certes, des travaux de sécurisation ont débuté et s'achèveront en 2019. Néanmoins, cette route nationale, particulièrement accidentogène, continue de tuer.
Les habitants dénoncent la dangerosité de la partie sud entre Villecresnes et la liaison avec la RN 104. Des carrefours et des abords seraient totalement inadaptés au flux de circulation qui ne cesse de croître. Doit-on attendre la fin des travaux en 2019 pour faire le bilan du nombre de tués ?
Il lui demande quelles mesures il souhaite mettre en place pour la sécurisation de cet axe si dangereux.
Le diagnostic de sécurité de la RN19 mené par la direction des routes Île-de-France met en évidence sept zones d'accumulation d'accidents corporels (ZAAC) sur le linéaire de la RN19. La traversée de Boissy-Saint-Léger supporte, à elle seule, quatre de ces zones à risques. La déviation de Boissy-Saint-Léger répond à cet enjeu majeur pour les usagers et les riverains avec une section entièrement neuve devant être aménagée hors du centre de la ville. D'un coût de 240 millions d'euros, cette déviation est en cours de réalisation. Les travaux de la seconde section débutent cet été par la construction d'une tranchée couverte de 800 mètres environ. Ces travaux, en milieu urbain, avec maintien de la circulation, sont très complexes. La mise en service de cette seconde section sud est prévue pour 2019, après celle de la première section nord en décembre 2012. Par ailleurs, treize actions visant à mieux garantir les conditions de sécurité ont été identifiées sur la base du diagnostic de sécurité. Leur coût total s'élève à 4,5 millions d'euros. Portant sur la section au sud de Boissy-Saint-Léger, elles vont être déployées parallèlement à la réalisation de la déviation. Ainsi, deux opérations seront réalisées avant la fin de l'été : les reprises des couches de roulement au niveau du carrefour entre la RN19 et la RD33E à Marolles-en-Brie et au niveau du carrefour entre la RN19 et la rue Dagorno à Villecresnes, pour un coût total de 550 000 euros. De même, avant la fin de l'année 2014, l'harmonisation et la simplification des vitesses maximales autorisées tout le long de l'axe dans le Val-de-Marne, telles que cela a été concerté avec les élus locaux, seront mises en œuvre. Ainsi, la direction des routes Île-de-France met en œuvre, dans les meilleurs délais possibles, compte tenu des contraintes techniques imposées par un niveau de trafic élevé et un environnement très urbanisé, les actions décidées pour faire progresser rapidement les conditions de sécurité des usagers de la RN19, notamment dans le département du Val-de-Marne.
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