M. Roland Courteau attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur le nombre insuffisant de nominations d'internes en gynécologie médicale pour l'année universitaire 2014-2015. En effet cette spécialité médicale est primordiale dans le suivi de la santé des femmes, et plus particulièrement pour les plus jeunes, en dehors de la grossesse. Elle trouve toute son utilité, notamment en matière de contraception et de prévention des cancers féminins. C'est pourquoi, il est essentiel que toutes les femmes puissent avoir accès à ce spécialiste. Dans cette perspective d'égal accès de chacune à une médecine de qualité, il aimerait connaître ses intentions en matière d'ouverture de postes en internat de gynécologie médicale.
Répondre aux inégalités de santé et améliorer le parcours de santé du patient dans toutes ses composantes (soins, prévention, dépistage, éducation à la santé), représentent des enjeux majeurs pour le Gouvernement. Plusieurs réponses ont été apportées concernant cette situation. Tout d'abord, le numerus clausus en médecine a doublé depuis 1999 : fixé à 3 700 en 1999, il s'établit à 8 000 en 2014. À terme, cette augmentation du numerus clausus devrait profiter à l'ensemble des spécialités médicales, dont la gynécologie médicale. Par ailleurs, la loi du 21 juillet 2009 prévoit de recourir à des prévisions quinquennales du nombre d'internes à former par spécialité et subdivision territoriale. À ce titre, le nombre de postes proposés est en augmentation constante. L'arrêté du 10 juillet 2014 a fixé le nombre de postes offerts en gynécologie médicale à l'issue des épreuves classantes nationales (ECN) à 48 au titre de l'année universitaire 2014-2015, soit sept postes supplémentaire par rapport à l'année universitaire 2013-2014. Il a également fixé le nombre de postes à pourvoir en gynécologie-médicale pour la période 2014-2018 à 227.
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