Question soumise le 20 novembre 2014

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Mme Marie-Françoise Perol-Dumont appelle l'attention de Mme la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les difficultés d'accès à la médecine et, conséquemment, sur le développement inquiétant de problèmes de santé chez les jeunes issus de quartiers urbains difficiles ou de zones rurales en déshérence.

Des études sérieuses constatent que ces adolescents ou jeunes adultes n'ont pas consulté de médecin souvent depuis leur petite enfance, et n'ont qu'une conscience très partielle de leurs pathologies ressenties ou putatives. Pour ne citer que ces exemples, on constate que fréquemment, leurs vaccins ne sont pas faits ou pas à jour, que l'état de leur dentition est inquiétant, et bien sûr que les cas de surpoids ou d'obésité se multiplient. Pour autant, cette situation ne semble pour l'heure ressentie qu'à bas bruit par les institutions, alors même que la médecine scolaire, par manque de moyens, a quasiment cessé de suivre ces jeunes.

Cet état de fait constitue une véritable bombe à retardement pour le système de santé et de protection sociale du pays.

Aussi lui demande-t-elle s'il ne serait pas possible et ce, à assez court terme, d'explorer des pistes permettant à cette frange assez importante d'une classe d'âge de retrouver un véritable accès gratuit aux soins.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.