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Mme Françoise Cartron appelle l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur la suppression des heures de présence des psychologues le soir, après 19 heures, au centre d'accueil en urgence des victimes d'agression (CAUVA) de Bordeaux.
Les membres du Collectif bordelais pour les droits des femmes ont exprimé leurs inquiétudes quant à la décision prise de réduire le temps de présence des psychologues au CHU de Bordeaux.
Ces associations travaillent en relation étroite avec le CAUVA pour tout ce qui concerne l'accueil, l'écoute, l'orientation voire l'hébergement de femmes en situation de violences conjugales familiales.
Ce service a prouvé maintes et maintes fois son efficacité.
Si les femmes victimes de violence sont orientées vers le CAUVA en journée et en fin d'après-midi, certaines s'y rendent en soirée.
Nombre de violences conjugales et sur la voie publique sont exercées tard dans la journée ou dans la nuit.
Or, lorsque la personne se présente au CAUVA, l'écoute psychologique dès le premier accueil est indispensable.
Ce suivi s'inscrit dans une prise en charge globale à la fois médicale, sociale, judiciaire et psychologique. Cet accompagnement doit être rendu possible 24 heures sur 24.
Nombre de victimes ne feraient pas la démarche de revenir un autre jour pour rencontrer un ou une psychologue, cette démarche n'étant pas toujours une évidence.
C'est pourquoi elle souhaite que la CAUVA conserve les moyens de maintenir la totalité des équipes pluridisciplinaires, dont les astreintes de psychologues la nuit après 19 heures, afin que les femmes victimes concernées puissent continuer de bénéficier d'une réponse adaptée.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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