Le texte de cette question sera publié dès sa transmission par le Journal Officiel. Dans cette attente, vous pouvez vous reporter aux vidéos de la rubrique « Questions au Gouvernement » accessible depuis la notice électroniquedu Sénateur auteur de la question.
M. Manuel Valls, ministre. Monsieur Plancade, en matière de lutte contre le terrorisme, la principale action mise en œuvre au cours des derniers mois a été adoptée par le Parlement : il s'agit de la loi antiterroriste, qui s'est appuyée sur les travaux engagés par le précédent gouvernement, puis a été enrichie par le gouvernement actuel et, évidemment, par la représentation nationale.
Ce texte nous permet aujourd'hui de poursuivre et de sanctionner les individus enrôlés dans les filières djihadistes à l'étranger, qu'il s'agisse de ressortissants français ou de personnes résidant en France. Des poursuites judiciaires ont ainsi pu être diligentées contre le Français Gilles Le Guen, qui vient d'être expulsé et rapatrié vers la France. Il est désormais pris en charge par la DCRI.
Globalement, un travail très attentif est mené sur les filières existant au Sahel ou en Syrie. Tous les services sont mobilisés, même si, j'en conviens, ils ne garantiront jamais un risque zéro.
À cet égard, vous avez raison de le souligner, il faut être sur tous les fronts, non seulement en milieu carcéral - nous venons d'évoquer ce sujet - mais aussi sur le cyberespace, où beaucoup de liens se nouent incontestablement.
(M. Jacques Mézard acquiesce.)
Pour mener son travail de renseignement, la DCRI a besoin de mieux coordonner son action avec le niveau local, y compris avec l'Information générale, la DGSE et les services étrangers compétents. Elle a donc besoin de moyens financiers et humains supplémentaires, qu'elle obtiendra, afin d'assurer une capacité de recoupement plus large et, partant, de gagner en efficacité.
L'affaire Merah est évidemment toujours dans nos mémoires. Nous pensons aux victimes de ces meurtres ainsi qu'à leurs familles. De tels drames nous imposent à tous un très haut niveau de vigilance et d'implication.
M. le président. La parole est à M. Jean-Pierre Plancade, pour la réplique.
M. Jean-Pierre Plancade. Monsieur le ministre, nous ne doutons pas de votre engagement déterminé dans la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.