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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de Mme la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la répartition asymétrique des métiers selon qu'on est homme ou femme.
Dans son avis adopté le 26 novembre 2014 et intitulé « Agir pour la mixité des métiers », le conseil économique, social et environnemental (CESE) formule diverses préconisations propres à combattre les stéréotypes de genre. Le constat est sans appel : ces stéréotypes, véhiculés à tous les niveaux — cellule familiale, sphère publique (représentation politique, médias...), mais aussi école, puis formation professionnelle et travail — s'avèrent un puissant facteur de blocage, empêchant une répartition équilibrée des hommes et des femmes dans les différents métiers. Il en résulte une nette asymétrie, avec, d'un côté, des métiers à dominante masculine qui restent difficilement accessibles aux femmes et, de l'autre, certains métiers à dominante féminine peu valorisés, faiblement rémunérés, parfois condamnés au sous-emploi et au temps partiel subi.
Conscient de l'importance de développer une véritable culture de l'égalité dès l'école primaire, il lui demande quelles suites elle entend donner à la préconisation du CESE que la dimension de la mixité soit expressément prise en compte dans le plan d'action pour l'égalité des filles et des garçons, afin de promouvoir auprès des jeunes élèves une représentation non sexuée des métiers.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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