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M. Christian Cambon appelle l'attention de Mme la secrétaire d'État, auprès du ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique, chargée du commerce, de l'artisanat, de la consommation et de l'économie sociale et solidaire, sur les rumeurs d'une privatisation complète du marché d'intérêt national (MIN) de Rungis.
Le marché de Rungis est la vitrine par excellence d'un savoir-faire français, qui fournit les détaillants, les collectivités locales et les restaurants en produits frais.
Aujourd'hui, ce marché de gros est détenu pour un tiers par la foncière Altarea-Cogedim, 13 % par la ville de Paris, 5,6 % par le conseil général du Val-de-Marne, 4,6 % par la caisse des dépôts et consignations, 10 % par des petits porteurs et un tiers par l'État.
Selon la presse, Altaréa-Cogedim souhaiterait un renforcement de sa participation afin d'élargir l'activité de Rungis en dehors de l'agro-alimentaire. Fin 2007, la foncière Altaréa avait déjà acheté à l'État des actions contre 45 millions d'euros. Elle souhaiterait donc à nouveau acheter des parts à l'État.
Depuis, les syndicats et élus restent mobilisés et refusent de céder à cette éventualité. Il lui demande quelles sont les intentions du Gouvernement face à ce projet néfaste de privatisation.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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