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M. David Rachline interroge M. le ministre de l'intérieur sur la déprogrammation du film « L'Apôtre » dans plusieurs villes. À la demande de la direction générale de la sécurité intérieure, plusieurs salles ont annulé la projection de ce film au motif qu'elle pouvait être perçue comme une provocation par la communauté musulmane. Ce film raconte en effet la conversion d'un musulman au christianisme.
À l'heure ou l'ensemble du Gouvernement défend à longueur de journée la liberté d'expression, il s'étonne de telles consignes. Il considère que le rôle des pouvoirs publics serait davantage de protéger les personnes et les lieux, si des risques sont avérés, plutôt que de demander la déprogrammation.
La protection des spectateurs et des réalisateurs de ce film étant tout aussi nécessaire que celle des médias ou des lieux de cultes, il souhaite savoir quelles mesures il va prendre pour permettre la projection de ce film, comme celle de tout autre film, dans des bonnes conditions.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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