Question soumise le 26 février 2015

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M. Jean-Vincent Placé attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur la situation écologique précaire des lacs d'Essonne. Situés dans les communes de Viry-Châtillon et de Grigny dans le département de l'Essonne, les lacs connaissent régulièrement des pics de présence d'algue toxique, dite « cyanobacteria ». Cela constitue une préoccupation majeure pour les citoyennes et citoyens du territoire et pour les collectivités locales.

Il rappelle qu'ainsi en septembre 2013, toutes les activités nautiques ont été interdites pendant plusieurs jours du fait d'un pic exceptionnel. Ce phénomène s'était déjà produit en 2001, et pourrait arriver encore. En effet, ces algues communément appelées « bleues-vertes » prolifèrent dans des eaux surchargées en matière organique, en nitrate ou en phosphate. Nous savons que ces éléments sont présents dans les produits phytosanitaires, les pesticides et dans des dérivés de l'industrie.

Il rappelle en outre l'engagement des acteurs locaux et notamment de la communauté d'agglomération avec des plans de préservation de l'environnement, l'établissement de trames vertes et bleues et un objectif « zéro phyto ».

Les lacs d'Essonne, classés espaces naturels sensibles (ENS) et zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), méritent à ce titre une intervention de l'État afin de permettre une réelle sauvegarde de la biodiversité lacustre, directement menacée par cette pollution, et une préservation de la qualité de l'eau et du sol.

Il lui demande donc si des mesures sont envisagées pour agir dans ce territoire et dans l'ensemble notre pays et pour mener une politique ambitieuse en matière de biodiversité et de protection des zones humides.

Retirée (fin de mandat.)