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Joël Labbé
Question crible thématique N° 270 au Ministère des affaires étrangères


Industrie du tourisme

Question soumise le 5 décembre 2014

Le texte de cette question sera publié dès sa transmission par le Journal Officiel. Dans cette attente, vous pouvez vous reporter aux vidéos de la rubrique « Questions au Gouvernement » accessible depuis la notice électroniquedu Sénateur auteur de la question.

Réponse émise le 5 décembre 2014

M. Laurent Fabius,ministre.Monsieur le sénateur, ma réponse à votre seconde question est« oui » !

Vous mettez l'accent sur un point important : on note une évolution dans la demande des touristes, qu'ils soient français ou étrangers. Bien évidemment, on souhaite visiter Paris, le château de Versailles, le Mont-Saint-Michel, mais, en même temps, se fait jour une demande de tourisme plus individuel, plus adapté. Je ne sais pas exactement comment on pourrait le qualifier : tourisme doux, lent, durable... Nous avons l'intention, avec M. Fekl, de constituer un pôle autour de cette notion.

D'une part, cela correspond à une demande. D'autre part, il convient d'éviter des déséquilibres qui se retourneraient contre le tourisme lui-même. En effet, si les touristes ne sont pas satisfaits de ce qu'ils vivent et de ce qu'ils voient, le bouche-à-oreille est mauvais. J'accueille donc tout à fait positivement l'orientation générale que vous avez tracée.

Il faut une diversité des formes de tourisme et des sites si nous voulons accueillir 100 millions de touristes étrangers. Voilà dans quelle direction nous voulons travailler.

M. le président. La parole est à M. Joël Labbé, pour la réplique.

M. Joël Labbé. Je salue cette volonté de couvrir le territoire, mais les opérateurs privés, qui ciblent des espaces extrêmement privilégiés pour y amener un tourisme de masse, en créant des parcs de stationnement, en sacrifiant parfois des espaces forestiers, exercent de fortes pressions. La diversification des sites n'est pas une réponse suffisante.

Le tourisme véritablement durable, c'est celui qui ne se borne pas à viser des bénéfices à court terme, le temps d'une génération ; c'est celui qui permettra que, en 2080 ou en 3000, le tourisme perdure sur notre territoire.

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