Photo de Yves Daudigny

Yves Daudigny
Question d'actualité au gouvernement N° 328 au Ministère du travail


Dialogue social

Question soumise le 11 avril 2014

Le texte de cette question sera publié dès sa transmission par le Journal Officiel. Dans cette attente, vous pouvez vous reporter aux vidéos de la rubrique « Questions au Gouvernement » accessible depuis la notice électroniquedu Sénateur auteur de la question.

Réponse émise le 11 avril 2014

M. François Rebsamen, ministre du travail, de l'emploi et du dialogue social. Merci à vous, monsieur le sénateur,...

M. Philippe Dallier. Merci beaucoup !
(Rires sur les travées de l'UMP.)

M. François Rebsamen, ministre. Oui ! Car vous me permettez de vous dire le plaisir (Nouveaux rires et applaudissements sur les travées de l'UMP.) que j'ai eu à siéger parmi vous durant plus de cinq années. J'ai ainsi pu apprécier vos capacités d'écoute, d'échange, de concertation, ainsi que votre convivialité, qui est la marque de cette belle maison.
(Applaudissements sur de nombreuses travées.)

Mme Isabelle Debré. Tout à fait !

M. François Rebsamen, ministre. Nous ne sommes pas très loin du dialogue social.
(Sourires.)

M. Gérard Longuet. Si seulement c'était comme ça !

M. François Rebsamen, ministre. Le dialogue social, c'est non seulement une volonté, celle du Président de la République, du Premier ministre et de son gouvernement, mais c'est aussi une méthode, une marque de ce beau ministère du travail, de l'emploi et du dialogue social et, ajouterai-je, de la formation professionnelle. Ce n'est pas M. le sénateur Larcher qui me contredira.

Le dialogue social, vous l'avez fort bien dit, monsieur le sénateur, c'est la réhabilitation du beau mot de compromis. C'est l'abandon de la culture du conflit systématique pour la recherche de ce compromis social si nécessaire.

Le compromis, ce n'est pas le renoncement. Le compromis, ce n'est pas la compromission.

M. Bruno Sido. Alors qu'est-ce que c'est ?

M. François Rebsamen, ministre. Le compromis, c'est la compréhension, c'est la capacité à dialoguer et à avancer ensemble pour trouver des solutions. À cet égard, la conférence sociale annuelle qui nous permet de faire un bilan, de fixer des objectifs de travail avec un suivi est un grand moment de la mobilisation de ce dialogue social.

Mesdames, messieurs les sénateurs, quarante ans de chômage de masse ont appauvri notre société, menacent la cohésion sociale, portent atteinte au pacte républicain. Je pense sincèrement que nous devons œuvrer tous ensemble et nous mobiliser contre ce qui menace - j'insiste sur ce terme - notre République, afin de parvenir à trouver enfin des solutions.
(Applaudissements sur les travées du groupe socialiste et du groupe écologiste, ainsi que sur certaines travées du RDSE et de l'UMP.)

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.

Inscription
ou
Connexion